Jamais si Cuba. Après la visite historique du président des États-Unis, Obama, et le concert des légendaires Rolling Stones, il ne manque plus que la signature officielle pour mettre fin à l'embargo, et alors le Cuba de l'utopie communiste ne sera plus qu'un souvenir. C'est pourquoi c'est le bon moment pour planifier un tour de l'île cubaine pour voir à travers les yeux du #nomadimoderni ce qui est encore là maintenant mais que demain vous ne connaissez pas.... Appelez cela de la nostalgie, de la décadence : le plaisir de l'éphémère, ou le désir ardent de pouvoir faire quelque chose pour la dernière fois.
C'est pourquoi nous aimerions vous proposer quelques exemples de plaisirs à ne pas manquer lors d'un voyage "dernière escale à Cuba".
1. Dormir dans une casa particular
Il y a essentiellement deux façons de séjourner à Cuba :
Cette dernière possibilité vous permet d'entrer en contact étroit avec les Cubains, et constitue une expérience à ne pas manquer. Les précurseurs des différents B
Tu veux manger un homard ? Demandez au propriétaire de la maison où vous allez séjourner. Le soir, il sera prêt et servi frais, pour très peu de CUC.
2. Manger dans un paladar
Littéralement, "paladar" signifie "palais" et renvoie à l'expression "mettre l'eau à la bouche". Il peut être considéré comme l'équivalent gastronomique de la casa particular, un petit restaurant privé, l'alternative aux restaurants gérés par l'État. Dans ces restaurants, où l'on prête attention aux détails, la nourriture est généralement très bonne, et si vous passez par là le matin, vous pouvez également convenir d'un menu spécial sur demande.
Un paladar recommandé à la Havane ? Sans aucun doute le Paladar Doña Eutemia, dans le Callejon del Chorro, à 50 mt de la Plaza de la Catedral (voici les indications de la rue).
3. Apprenez à danser le son
Quiconque lit Cuba pense immédiatement à la salsa. Le nom original de la danse typiquement cubaine est Son, le père de la salsa, née à Santiago de Cuba au milieu du XIXe siècle d'une "contamination", c'est-à-dire du mélange de la tradition musicale des colons européens et des rythmes des esclaves africains.
Son est la première danse caribéenne pour les couples, non basée sur une chorégraphie de groupe. Ce style a pris son essor au début du vingtième siècle, trouvant dans les années 20 et 30, la naissance d'un véritable phénomène culturel. Le Son dérive du danzón plus aristocratique, qui à son tour dérive de la contradanza et c'est sûrement le genre le plus représentatif de Cuba, duquel sont nés les rythmes et les mélodies du Mambo dans les années '40, du cha cha cha et de la salsa dans les années '50 et de la timba dans les années '80.
4. Dégustez des mojitos et des cigares originaux
Il y a forcément des gens dans la rue qui essaient de vous vendre des cigares cubains, dont 90 sur 100 sont des contrefaçons. La caractéristique des habanos purs est qu'ils sont fabriqués à partir de tabacs cultivés à Cuba et fabriqués sur l'île même. Actuellement, il y a peu d'usines qui les produisent et le contrôle de la qualité est très élevé. Le puro est à accompagner, en plus du rhum classique, d'un mojito frais dans sa recette originale. Dans tous nos "happy hours", la menthe est l'ingrédient principal de ce cocktail, mais à Cuba, c'est la "hierbabuena", une sorte de menthe au goût particulier.
Le rhum authentique de Cuba ? El Ron de Santiago, où tout a commencé.
5. Payer en espèces
Nous sommes désormais habitués à tout payer avec une carte de crédit, voire avec des applications, surtout lorsque nous voyageons. Cela ne se passe pas ainsi à Cuba, qui vous fait remonter le temps, avec un goût pour l'organisation et la planification des activités, des dépenses et d'un budget approprié. Très peu de guichets automatiques et encore moins de terminaux de paiement, avec une relation plus personnelle avec les personnes qui vendent et fournissent des services, et la possibilité de donner des pourboires (surtout à ceux qui travaillent pour l'État avec un salaire moyen de 18 CUC par mois). Il est important de faire attention aux pesos : les convertibles ont des images de monuments cubains, tandis que les nationaux ont des images de héros cubains ; mais sinon, ils sont très similaires, sauf que les premiers valent environ 24 fois plus que les seconds ; alors faites attention aux billets que vous recevez comme monnaie !
Des conseils pour savoir où changer de l'argent à La Havane ? Dès que vous arrivez à La Havane, allez à l'extérieur de l'aéroport José Martí et sur votre droite vous trouverez un bureau de "change", qui a un bon taux de change (pas d'arnaques).
6. Pourboire (uniquement ceux qui le méritent)
Compte tenu des salaires moyens de l'État, les Cubains ont souvent un deuxième emploi, qui, dans la plupart des cas, a trait aux voyageurs. Il n'est pas étrange de voir des avocats qui deviennent guides touristiques et des médecins qui travaillent le soir comme serveurs, tout en louant peut-être même leur maison comme particulier. C'est donc ici que le pourboire est approprié lorsque vous êtes satisfait du service, sachant que ceux qui travaillent pour eux-mêmes ne l'attendent pas.
7. Essayez de vivre sans l'internet
Cuba est toujours l'un des pays où la connexion Internet est la plus mauvaise au monde. Il y a tellement de restrictions d'État, et seulement dans les "grands hôtels" auxquels vous pouvez accéder facilement avec votre smartphone (et seulement pour les touristes). Les cafés Internet ne sont pas nombreux et la connexion est très chère.
Un voyage à Cuba peut donc être la bonne occasion de déconnecter, au moins pour quelques jours ! Une sorte de "régime de désintoxication" de l'internet, des réseaux sociaux et des courriels, pour revenir à la découverte du monde qui nous entoure sans penser à devoir le partager ou le poster, mais simplement en le vivant.
Ce ne sont là que quelques conseils pour vivre une expérience spéciale à Cuba. Et vous, avez-vous d'autres suggestions pour les voyageurs en partance pour l'île la plus pétillante des Caraïbes ?
