Voyager à Cuba c’est aussi découvrir ses grands classiques. La culture cubaine est aussi abondante et riche que sa nature et forêts tropicales. Les chefs-d’œuvre de musique classique ou de littérature constituent une véritable fierté pour cette Nation. Donc l’attraction touristique de cette île de charme fait écho à la créativité de ses artistes, écrivains et dramaturges.
La musique cubaine
La musique cubaine est la plus représentative du tempérament cubain. En effet, d’après ce qu’on raconte sur ce peuple, les habitants de cette île, parlent en chantant, marchent en dansant… L’un des genres musicaux spécifiques de Cuba, la habanera qui est un genre musical issu de la danza criolla et de la contradanza. Cette musique a joué un rôle déterminant dans la genèse du tango argentin et d’autres genres sud-américains. Maintes recherches ont finalement montré que ce rythme est déjà présent dans les contredanses de Manuel Saumell (surnommé « Le nationaliste ») - dans La Tedesco. Vous trouverez tout ce que vous devez savoir à propos de la musique cubaine sur cet article .
Quant au son et au bolero, ils ont été introduits à La Havane en provenance des provinces orientales et spécialement de Santiago, le berceau des musiques. Étant apparu au début du siècle dernier, le boléro s’est manifesté à travers les œuvres de Alberto Villalón et Sindo Caray, qui étaient fort inspirés par Pepe Sánchez.
Le montuno
C’est un genre qui remonte à la seconde de la moitié du XIXe siècle. Le trio Matamoros est l’auteur de plusieurs chansons cubaines classiques comme Son de la loma, Mariposita de primavera et Lágrimas negras. Mais avec le temps le premier âge d’or du son a été entamé et des dizaines de sextetos et septetos sont devenus populaires et furent suivis par d’autres dont Arsenio Rodríguez, Miguelito Cuní, Félix Chapotín et Roberto Faz, tandis que Arcaño y sus Maravillas, La Sensación, La Aragón et d’autres charangas (orchestres de danzón) faisaient danser dans les principaux dancings de la capitale pendant cette première époque qui couvre les années 40 et 50. En 1950, Enrique Jorrín présente La engañadora, le premier cha-cha-cha.
Avec le triomphe de la Révolution la musique cubaine a été marquée par un bond qualitatif par le biais de la socialisation de l’enseignement musical dans les écoles d’instituts d’art.